Le Syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo) considère que la grève blanche, "organisée ce dimanche par les pharmaciens d’officine, est une action qui ne pénalise pas les malades, mais qui vise à tirer la sonnette d’alarme sur la rupture de certains médicaments".
Dans un communiqué publié au lendemain de cette grève, le Snapo appelle à une meilleure régulation du marché du médicament. "Un contrôle rigoureux est requis sur les mouvements des stocks entre les différents opérateurs au sein de ce secteur", a indiqué le Snapo dans son communiqué. Le bureau du Snapo affirme qu’il "étudie en permanence les préoccupations des pharmaciens d’officines et les problèmes liés à la profession, signalés et dénoncés par le pharmacien".
Pour rappel, le Snapo a reconduit sa grève "blanche" des pharmaciens d’officine et ce pour le dimanche 21 février, "en raison de la situation qui caractérise le marché du médicament, et l’enregistrement de nombreux médicaments en situation de rupture depuis plusieurs mois, dimanche 21 février sera le deuxième dimanche sans commandes".Cette fois-ci le mouvement est national, et tous les bureaux de wilaya ont été appelés à y participer. "Nous rappelons que le principe de cette grève blanche s’exprime par un boycott des commandes. Aucun pharmacien ne passera de commande auprès de ses fournisseurs. C’est un mouvement qui tient à exprimer la colère des pharmaciens et leur désarroi, en raison de leur quotidien professionnel très difficile, et en raison des problèmes rencontrés en matièred’approvisionnement de leurs officines", indique le Snapo.
Par : R. N.