La réforme du baccalauréat, aller vers la suppression de l’examen de la cinquième, la formation des enseignants et le ciblage des matières sont les principales recommandations formulées par les partenaires sociaux lors de leur rencontre, avanthier, avec le ministre de l’éducation.
Selon Fatiha Bacha membre de l’Association des parents d’élève, des changements profonds dans différents volets du système scolaire sont "nécessaires" Elle évoque comme priorité, "la réforme du baccalauréat et aller vers le suppression de l’examen de cinquième qui n’a aucune utilité pédagogique". Mme Bacha estime également que le programme du primaire est trop chargé pour l’enfant, "alors que la base du primaire, c’est de lire et bien écrire et compter", ditelle. "La surcharge des classe est l’une des causes de la déperdition scolaire" regrette l’intervenante. Autres axes abordés par Meziane Meriane, coordinateur national du SNAPEST, la formation des enseignants et le ciblage des matières. "On a parlé, aussi, de l’enseignement technique qui peut apporter un plus à notre économie et la nécessité de bien former l’enseignant pour arriver à l’objectif de qualité dont on parle" affirme-t-il.
De son côté, Salim Moulha, coordinateur du Cnapest, indique que les "difficultés que rencontrent les enseignants, notamment la surcharge du volume horaire, qui dépasse les 32 heures par semaine, a été évoqué durant cette rencontre. Nous avons également parlé de la question du recrutement en proposant de revenir aux diplômés des écoles supérieurs de l’enseignement pour limiter le recours aux liste de réserves et aux concours", conclut-il. A noter que cette rencontre, la deuxième du genre depuis le début de l’année scalaire, s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la série des rencontres bilatérales programmées par le ministère avec les partenaires sociaux, en vue de soulever et aborder les préoccupations d’ordre éducatif et socioprofessionnel.
Pour sa part, le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Oudjaout, a réitéré sa volonté sincère de fonder une nouvelle approche, à même de faire prévaloir la politique de dialogue et de concertation dans le traitement des préoccupations soulevées. Pour le ministre, cette culture de dialogue devra "consolider la bonne gouvernance dans le secteur et aider à faire face aux difficultés et aux défis, tout en prenant en considération l’intérêt suprême du pays et en faisant preuve d’un sens élevé de responsabilité et de consensus". Le ministre a fait part de "la grande confiance du ministère quant à la conscience de ses partenaires", afin que, at- il ajouté, tout un "chacun puisse concevoir et développer une stratégie nationale globale et complémentaire, à même de relancer le secteur".