La fin de la trêve entre Israël et le Hamas aggrave encore un peu plus la crise humanitaire qui frappait déjà la bande de Ghaza. Toutes les grandes organisations internationales présentes sur place s’alarment de la crise en cours.
Pour leur part, les peuples du monde entier dénoncent la poursuite de l’agression contre les civils. En maître mot, les forces d’occupation israéliennes poursuivent sans foi ni loi leur agression barbare contre la Bande de Gaza. Elles ignorent également les appels de son principa soutien, à savoir les Etats-Unis, qui l’ont mis en garde, il y a quelques jours, contre de nouveaux massacres de civils, notamment au sud de l’enclave palestinienne. Malgré tout, ces forces du mal font la sourde oreille, justifiant tous ces massacres par le droit de se défendre, cherchant à détruire le groupe islamiste Hamas. En effet, après la fameuse trêve humanitaire d’une semaine, qui a permis un échange de prisonniers entre la résistance palestinienne et le gouvernemen Netanyahu, c’est l’enfer sur terre qui est revenu pour les civils.
Ghaza est devenu l’endroit le plus meurtrier au monde ! Selon l’agence palestinienne Wafa, des dizaines de corps sans vie, éparpillés, jonchaient les rues de ces localités et il n’y avait plus personne pour les récupérer à cause de la violence des bombardements continus sur la ville. Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus, où plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits, et où 1,7 million de personnes sur 2,4 millions ont été déplacées par la guerre d’après l’Onu. L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a annoncé que l’hôpital Al-Awda, l’un des rares à être encore opérationnel dans le nord de la bande de Ghaza, avait été en partie touché par une frappe vendredi. En parallèle, la situation sanitaire se détériore dans la bande de Ghaza, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recensant 111.000 cas d’infection respiratoire aiguë et 36.000 cas de diarrhée chez des enfants de moins de cinq ans parmi les déplacés. Griffiths a ajouté dans un communiqué qu’« un grand nombre de personnes ont été tuées ou blessées en quelques heures hier. Les familles ont de nouveau reçu l’ordre d’évacuer et les espoirs se sont effondrés », soulignant que « tous les habitants de Ghaza, en particulier les enfants, les femmes et les hommes, vivent dans la terreur au cours du deuxième mois de l’agression » sioniste. Il a réitéré la nécessité d’augmenter l’aide humanitaire à la bande