L’Algérie a réussi le pari de produire 2,13 milliards de m3 d’eau. Un volume exceptionnel qui conforte un approvisionnement régulier pour toutes les régions du pays.

Outre le fait que l’Algérienne des eaux parle de poursuivre la maintenance des canalisations et de mettre l’accent sur l’amélioration des réserves et des stations de pompage pour garantir la disponibilité de la ressource durant l’été, le bilan établi par l’Algérienne des eaux indique que « la production quotidienne de l’eau a atteint 5,85 millions de m3 dans toutes les wilayas, sauf Alger, Oran, Tipasa et Constantine dont la gestion de la distribution est assurée par d’autres entreprises.

En termes de chiffres, il est souligné que ces 4 wilayas bénéficient de 52% des eaux souterraines et 15% d’eau dessalée. Il est ainsi signifié que ce bond dans la production de cette précieuse ressource dépend beaucoup plus des infrastructures et de la logistique où les pouvoirs publics ont fait un sacré effort. Il ressort que 8.620 réservoirs et 2.077 stations de pompages ont été réalisés afin de garantir un approvisionnement régulier en eau potable.

Pour ce qui est de la maintenance des réseaux et canalisations, l’ADE relève que « la rénovation a abouti à réaliser 592 km de ce réseau et la réhabilitation de 52.574 branchements individuels permettant de récupérer 38.600 m3 par jour ». Un défi qui veut que le gaspillage de l’eau et des fuites qui en résultent sont maintenant pris en charge dans le cadre du plan de modernisation et de gestion des infrastructures hydriques. Le compte rendu de l’ADE évoque clairement que ces entreprises ont permis de réparer 284.000 fuites tout en comptabilisant des milliers de branchements illicites.

Ce qui se traduit généralement par des pertes pour les entreprises face au comportement incivique de quelques citoyens. Cela étant, la situation financière n’est pas trop impactée par le nombre de créances à recouvrer qui se situent à 37,73 milliards de dinars.

Mais du reste, il convient de noter que concernant le recouvrement de ces dettes, l’ADE préfère établir des échéanciers pour les retardataires de paiement et particulièrement pour les grands consommateurs comme les entreprises et institutions administratives. Globalement, les entreprises de gestion des eaux ne sont pas déficitaires puisque le chiffre d’affaires global est de 23,5 milliards de dinars, soit 871 millions de dinars en plus enregistrés en 2024.