En Afrique, les inégalités ont atteint un niveau de crise. L’immense majorité de la population se voit privée des éléments les plus essentiels à une vie digne, tels qu’une éducation de qualité, des soins de santé et un emploi décent et cela en dépit d’un essor économique remarquable, sous l’impulsion des industries extractives.
Ils sont nombreux à déployer des efforts inlassables pour transformer la donne, en visant à relever des défis pas des moindre tels que la pauvreté, les inégalités, le changement climatique et la dégradation de l’environnement et à faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte.
En effet, certains pays africains visent à promouvoir «
une Afrique prospère fondée sur une croissance inclusive et le développement durable et une Afrique où le développement est axé sur les besoins des populations et s’appuie notamment sur le potentiel des jeunes. Cependant, certains d’entre eux, ne font tout simplement pas assez pour répondre à ces objectifs régionaux et internationaux. Il est vrai que la vie peut être difficile dans certains pays d’Afrique, mais il est important de reconnaître la diversité du continent et les expériences variées des habitants.
La pauvreté, les conflits et les maladies peuvent rendre la vie précaire, mais de nombreux pays africains présentent également des aspects positifs, notamment la résilience des communautés, la richesse culturelle et les efforts de développement en cours.
L’Algérie entre autres, est l’un de ces pays, qui arrive enfin ces dernières années à changer la donne, réussissant son challenge qui consiste de faire de la nouvelle Algérie, un pays prospère pour bien y vivre. Et les raisons sont multiples… !
Elle possède l’un des plus grands gisements d’hydrocarbures, un potentiel intellectuel important et un tissu économique significatif renforcé par les technologies de l’information et de la communication (TIC). Cette année encore, elle se distingue par la modération de son coût de la vie.
D’après les données actualisées de la plateforme internationale Numbeo, spécialisée dans les comparaisons de prix à l’échelle mondiale, le pays se classe à la 7 eme place sur 24 pays africains, avec un indice de 26,8.
Ce classement reflète un environnement où les dépenses quotidiennes demeurent accessibles pour une majorité de la population.
L’indice de Numbeo repose sur une série d’indicateurs comparables d’un pays à l’autre, incluant notamment les frais liés à l’alimentation, au logement (en location ou à l’achat), aux transports, aux soins de santé et à d’autres services essentiels.
Ce score est ensuite pondéré en fonction du revenu moyen ce qui permet d’évaluer avec plus de justesse la charge financière réelle supportée par les citoyens.
Avec son indice de 26,8, l’Algérie s’inscrit dans une tendance proche de celle observée en Tunisie (27,5), et plus avantageuse que celle du Maroc (30), où le coût de la vie est légèrement plus élevé.
Cette situation s’explique par des politiques de subvention, un accès relativement stable aux biens de première nécessité, et un parc immobilier encore abordable dans de nombreuses régions. Au sommet du classement africain figurent la Libye (17,2) et l’Égypte (19,6), qui combinent des prix bas et un pouvoir d’achat comparable à celui de l’Algérie.
À l’opposé, certains pays du continent, notamment ceux où la dépendance aux importations est forte ou où l’inflation est mal maîtrisée, affichent des indices nettement supérieurs.