La meilleure qualité de la formation des élèves repose sur la capacité des enseignants à bien dispenser la matière.    

Aujourd’hui, pour ce faire, l’école algérienne aurait permis à chaque jeune algérien ce privilège, qui n’est autre qu’un égal accès au savoir et à la culture. 
Il constitue désormais une réalité effective que chacun salue. 
Outre l’engagement des pouvoirs publics sur le plan humains et matériels, l’école algérienne se veut de qualité et ouverte au monde.
Pour ce, la formation continue est la seule valeur sûre pour parfaire les connaissances et s’adapter aux nouvelles méthodes. C’est dans cette optique que le ministère de l’Éducation nationale apporte d’importantes modifications aux conditions de recrutement et de promotion dans les différents corps et grades du Secteur. 
Le numéro 69 du Journal officiel publie un arrêté interministériel daté du 28 septembre 2025 précisant la liste actualisée des diplômes et spécialités exigés pour accéder aux postes d’enseignement dans l’Éducation nationale dans les trois cycles. 
Selon le nouveau texte, plusieurs changements notables ont été introduits. Pour la première fois, la matière des sciences islamiques est confiée à des enseignants spécialisés dans la discipline au niveau du cycle moyen. L’arrêté a également ajouté de nouveaux diplômes et spécialités aux profils éligibles au recrutement. Il s’agit des diplômes de master et de doctorat parmi les qualifications désormais reconnues pour le recrutement dans tous les cycles de l’enseignement.
Le ministère confirme, par ailleurs, la prise en compte automatique des diplômes délivrés par les Écoles normales supérieures. 
Pour le cycle primaire, les candidats au poste d’enseignant doivent détenir au minimum une licence, un master, un doctorat, un diplôme d’études supérieures ou un diplôme d’ingénieur d’État. Les spécialités concernées incluent la langue et la littérature arabes, la philosophie, les sciences islamiques, les sciences de l’éducation, la sociologie et la psychologie. Le texte précise, dans le même sillage, «que d’autres disciplines sont concernées par ces ajustements».
Les titulaires de diplômes en mathématiques, physique, chimie, sciences naturelles, biologie, informatique, géographie, histoire, sciences commerciales, sciences économiques, sciences financières et management sont désormais éligibles au recrutement. 
Concernant le cycle moyen, l’arrêté établit, en outre, les équivalences de diplômes selon les matières. L’enseignement de la langue amazighe reste ainsi accessible aux titulaires d’une licence, d’un master ou d’un doctorat en langue et culture amazighes.
Pour la langue française, les diplômes reconnus incluent la langue française et la traduction vers et depuis le français. De même, l’enseignement de la langue anglaise est désormais ouvert aux diplômés en langue anglaise ou en traduction vers et depuis l’anglais, avec les mêmes exigences de qualification universitaire. 
En matière d’éducation physique et sportive, les conditions ont été strictement définies. «Seuls les titulaires d’un diplôme en sciences et techniques des activités physiques et sportives, éducation physique et sportive, entraînement sportif ou sociologie du sport peuvent prétendre à un poste d’enseignant.» Une licence ou un diplôme équivalent est donc exigé.