Étoile montante du Paris FC cette saison en Ligue 1, l’ailier Ilan Kabal n’oublie pas ses racines. Après un retour en grâce en équipe nationale algérienne, ce jeune talent de 22 ans exprime une ambition dévorante : s’imposer durablement chez les Fennecs et briller lors des grands rendez-vous à venir, de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) à la Coupe du monde 2026.
Dans une interview accordée samedi au site Foot Mercato, Kabal n’a pas caché son émotion : « J’ai ressenti une immense fierté en revenant en sélection après quatre ans d’absence. C’était un objectif que je poursuivais depuis longtemps, un rêve que je chérissais. Voir mon nom sur la liste, c’était une reconnaissance en soi. Cette fois, je ne vise pas seulement la présence : je veux revenir pour de bon et me prouver à moi-même. » Facilité par ses liens passés avec certains coéquipiers, Kabal s’est vite intégré au groupe : « J’avais déjà côtoyé quelques-uns lors de mes précédentes convocations, et nous sommes restés en contact. Ça m’a beaucoup aidé à retrouver mes marques rapidement et à m’acclimater à l’équipe. »
L’Algérien, qui a émigré en France pour forger son parcours, évoque avec passion l’atmosphère unique des stades maghrébins : « L’ambiance en Algérie n’a pas d’équivalent, peut-être à l’exception du Vélodrome à Marseille. Jouer à Tizi-Ouzou, c’était inoubliable. Du début à la fin, le bruit du public ne s’arrête jamais : ça donne une énergie folle à l’équipe. »
Déterminé à décrocher sa place pour la prochaine CAN, Kabal insiste sur sa forme actuelle : « Je veux y participer, et je suis au top physiquement et mentalement. Je vais continuer à bosser dur pour donner le meilleur de moi-même. » Et pour les Fennecs, l’enjeu est clair : « Quand on joue pour un pays comme l’Algérie, l’objectif est d’aller le plus loin possible. On a des joueurs expérimentés, et on fera tout pour viser le titre. »
Kabal n’hésite pas à saluer la relève dorée des Bleus du désert, citant Ibrahim Maza et Bouanani comme exemples : « Ce sont des talents exceptionnels, avec une maturité rare pour leur âge. Leur choix de jouer pour l’Algérie vient du cœur, et ça compte énormément pour l’équipe. »
Enfin, l’horizon le plus exaltant reste le Mondial qatari-américano-canadien de 2026 : « Participer à une Coupe du monde, c’est le Graal pour tout footballeur. Depuis que je suis gamin, c’est mon grand rêve. Je mettrai tout en œuvre pour le réaliser avec l’Algérie. »
Avec ses dribbles chaloupés et sa vitesse fulgurante, Kabal incarne le renouveau d’une sélection algérienne en quête de renaissance après des années en demi-teinte. Son parcours, du Paris FC aux rêves panafricains, pourrait bien inspirer une génération.