Le gouvernement algérien accorde de plus en plus un grand intérêt pour la recherche scientifique et l’innovation technologique. A ce titre le président de la république, Abdelmadjid Tebboune a clairement donner de l’importance à ce domaine. Il n’a eu de cesse de faire preuve de sa volonté de mobiliser toutes les ressources pour parvenir à hisser le pays au rang des pays qui comptent sur l’innovation technologique pour se développer et se moderniser.
Pour ce faire il compte énormément sur les Algériens de la diaposra. Ces derniers ont fait preuve d’un intérêt certain pour contribuer à cet effort national.Le président Tebboune a le premier donner l’exemple lorsque il a reçu en audience plusieurs éminents chercheurs et scientifiques algériens installés à l’étranger.
Ces derniers sont des sommités internationales qui ont montré leur grande disponibilité à apporter leur pierre à cet édifice. Il y’a juste quelques jours le chef de l’Etat a reçu en audience le professeur Elias Zerhouni.
Dans une déclaration à la presse au sortir de l’audience, le professeur Zerhouni a indiqué que la rencontre avec le président de la République a été une occasion pour discuter de l’Université algérienne, des sciences et des technologies ainsi que des étudiants algériens afin de leur permettre de bénéficier des sciences et des technologies de pointe. Le professeur Zerhouni est loin d’être un chercheur anodin puisque il est considéré comme une sommité dans son domaine. Elias Zerhouni, installé aux Etats Unis , est un médecin radiologue. Il se distingue comme l’un des chercheurs les plus influents de sa génération en imagerie médicale par ses travaux sur la densitométrie et l’imagerie fonctionnelle en haute résolution par TDM ainsi que l’imagerie quantitative du système cardiovasculaire et des cancers en IRM.
Il a occupé des postes importants dans la hiérarchie hospitalo-universitaire américaine, avant d’être nommé directeur des National Institutes of Health (NIH, 2002-2008).Il est considéré comme l’un des acteurs les plus influents de la recherche médicale aux États-Unis.
Professeur à l’université Johns-Hopkins et chargé de mission pour plusieurs organisations, il œuvre pour accélérer les processus d’application de la recherche fondamentale à la recherche appliquée et aux traitements. Lors d’une conférence intitulée "Un parcours exceptionnel", animée ces derniers jours devant les étudiants de l’Université d’Oran 2 "Mohamed Benahmed", le professeur Zerhouni a indiqué que "l’avenir réel de l’Algérie réside dans le renforcement et le développement de la recherche scientifique et de l’innovation, en tant que facteurs essentiels à l’amélioration de la qualité de l’enseignement universitaire et à la contribution au développement de l’économie". Sur sa rencontre avec le président Tebboune, il l’a qualifiée de "fructueuse, optimiste et encourageante", soulignant que le président de la République croit profondément au capital humain de l’Algérie, à savoir la jeunesse, et à sa capacité à impulser le développement national. Mais avant cette rencontre le président s’est aussi distingué en accordant, quelques mois plus tôt, une audience à un autre grand chercheur. Il s’agit, en effet, du chercheur et scientifique algérien, Pr Karim Zaghib. Ce dernier , au sortir de l’audience , a relevé les perspectives prometteuses pour le développement de la filière lithium en Algérie à travers la création d’un tissu industriel permettant de fabriquer localement des batteries lithium grâce aux ressources minières. Le chercheur a affirmé que le président de la République avait écouté ses propositions concernant les moyens à même de permettre de développer la filière lithium et de fabriquer ce type de batteries, à travers «une exploitation optimale des mines de lithium, de fer et de phosphate». Il a fait savoir qu’un travail était en cours, en coordination avec le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables et le groupe Sonarem, pour «la production, dans un premier temps, de l’acide phosphorique, avant la production de batteries lithium», précisant que la filière lithium en Algérie «peut générer plus de 50.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects». Le président accorde une totale confiance à ce chercheur pour mener à bien ce projet scientifique et industrielle d’une grande envergure, dont les retombées sont incalculables sur l’économie nationale. UN autre éminent scientifique , lui aussi installé à l’étranger, a été gratifié par le président de la république. L’éminent chercheur, Belgacem Haba, a été désigné membre du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST). IL y’a une année le président a signé u décret présidentiel à cet effet. , Belgacem Haba est connu pour être un détenteur de centaines de brevets à l’échelle internationale. La contribution de ces scientifiques est un point extrêmement positif et elle ne manquera pas de booster plusieurs secteurs.