À l’heure où l’Algérie célèbre un record historique dans sa production agricole, évaluée à 38 milliards de dollars pour l’année 2025 selon les estimations du ministère de l’Agriculture, la société Tirssam, fleuron industriel de l’Est algérien, enfonce le clou avec une campagne promotionnelle spectaculaire.

Basée dans la zone industrielle de Kechida à Batna, cette entreprise, spécialisée dans la fabrication de semi-remorques, de chariots élévateurs et d’engins de travaux publics, met le cap sur l’agriculture en proposant des réductions allant jusqu’à 30 millions de centimes sur une sélection de tracteurs. Une initiative qui s’inscrit dans une dynamique nationale de mécanisation accrue, alors que le pays ambitionne de produire localement 5.000 tracteurs et 1.000 moissonneuses-batteuses pour booster sa souveraineté alimentaire.





Une offre irrésistible pour des bêtes de somme modernes
Dans un communiqué posté sur ses réseaux sociaux et relayé par plusieurs médias locaux, Tirssam dévoile les contours de cette opération "fin d’année" taillée sur mesure pour les professionnels du champ. Les stars de l’affiche ? Trois modèles phares de tracteurs diesel, réputés pour leur robustesse et leur polyvalence, adaptés aux vastes plaines céréalières du Nord comme aux oasis sahariennes.
• Le TS-504, un colosse de 50 chevaux, voit son étiquette prix plonger de 210 millions de centimes à 180 millions – soit une économie de 30 millions, l’offre la plus généreuse du lot.
• Le TS-754, avec ses 75 chevaux sous le capot, passe de 270 millions à 240 millions de centimes, libérant ainsi 30 millions pour d’autres investissements.
• Enfin, le TS-754 G NARO, variante tout-terrain de 75 chevaux, s’affiche à 220 millions au lieu de 250 millions, pour une remise de 30 millions également.
"Quantités limitées, offre valable jusqu’au 31 décembre", martèle la société dans son appel à l’action, avec des numéros de contact pour les prospects pressés : 0560 53 26 28, 0561 53 35 89, 0554 67 79 35 ou 0550 07 15 60. Ces machines, assemblées localement avec un accent sur la qualité et la fiabilité, promettent un rendement optimal pour le labour, le semis ou le transport, répondant aux besoins d’une agriculture qui a vu sa production de céréales bondir à 3-4 millions de quintaux dans les régions du Centre et de l’Est, avec des rendements records dépassant 70 quintaux par hectare dans certaines zones irriguées.

Tirssam : de la remorque
au tracteur, une ascension industrielle fulgurante
Fondée il y a plus d’une décennie, Tirssam n’est pas qu’un simple importateur ; c’est un acteur clé de la transition vers une industrie mécanique souveraine. Installée à Batna, la société a multiplié les partenariats pour assembler des tracteurs adaptés au climat aride algérien, intégrant progressivement des composants locaux. "Nous visons le CKD (Complete Knock Down) d’ici mi-2026, avec un taux d’intégration de 40% initial", confiait récemment un dirigeant au National, soulignant l’ambition de concurrencer les géants comme la SNVI dans le secteur des engins lourds. Et ce n’est que le début : Tirssam prévoit de lancer sa première gamme de camions 100% algériens en 2026, avec une production cible de 65.000 unités, tout en maintenant des promotions agressives pour fidéliser sa clientèle agricole.
Cette stratégie promotionnelle s’aligne sur la Foire de la production algérienne (FPA 2025), qui s’est tenue du 18 au 27 décembre à Alger et a mis en lumière les avancées du made in Algeria. Tirssam y a brillé avec des stands dédiés aux tracteurs, attirant des centaines de visiteurs en quête d’équipements abordables. "Ces offres exceptionnelles ne sont pas un feu de paille ; elles font partie d’une politique tarifaire compétitive pour démocratiser l’accès à la technologie agricole", explique un porte-parole de l’entreprise, contacté par Horizons.

Un secteur agricole en pleine effervescence : mécanisation, clé de la croissance
L’Algérie, avec ses 2,38 millions de km² – plus de quatre fois la superficie de la France –, tire 12,3% de son PIB de l’agriculture, un pilier économique qui emploie près de 20% de la population active. En 2025, le secteur pèse déjà 4,86 milliards de dollars et devrait croître à un rythme annuel de 4,65% pour atteindre 6,09 milliards d’ici 2029, porté par une mécanisation accélérée et des investissements dans l’irrigation. Les statistiques sont éloquentes : la production de pommes de terre a grimpé à 5 millions de tonnes (2e rang africain), les oignons à 1,7 million (3e en Afrique), et les céréales prévoient une moisson abondante grâce à des semailles élargies. Pourtant, le défi reste la productivité : avec une moyenne de 15 quintaux par hectare pour le blé dur contre 30 en Europe, les tracteurs modernes comme ceux de Tirssam sont des atouts stratégiques. "La révolution mécanique est essentielle pour passer d’une agriculture de subsistance à une industrie exportatrice", analyse un expert de Djazagro, qui note que les importations de machines agricoles persistent malgré une production locale en hausse. Ces promotions tombent à pic pour les petits exploitants, souvent freinés par des coûts prohibitifs – un tracteur neuf peut représenter l’équivalent d’une saison entière de récolte.

Des agriculteurs conquis :
"Un levier pour l’indépendance alimentaire"
Sur le terrain, l’enthousiasme est palpable. À Batna, berceau de Tirssam, des fellahs comme Karim, 45 ans et exploitant de 50 hectares de céréales, n’hésitent pas : "Avec 30 millions d’économies, je peux investir dans des semoirs automatisés. C’est un signal fort du gouvernement pour la relance agricole." Des témoignages similaires affluent sur les pages Instagram de l’entreprise (@tirsamgroupe), où des vidéos de démonstrations attirent des milliers de vues. Cette campagne s’inscrit dans le sillage de la Loi de finances 2025, qui exonère les paiements en devises pour les engins agricoles, facilitant l’accès pour les PME. Tirssam, en phase avec cette vision, propose non seulement des prix attractifs mais aussi des conditions de financement flexibles, via des partenariats bancaires.

Derniers jours pour sauter
sur l’occasion : une fenêtre étroite avant 2026
Avec seulement une semaine avant la clôture le 31 décembre, l’urgence est de mise. "Ne ratez pas cette promo exceptionnelle", insiste Tirssam dans ses publications, qui cumulent déjà des milliers de partages. Pour les entrepreneurs agricoles, c’est l’opportunité de s’équiper à moindre coût avant la saison des semailles printanières, dans un pays où l’agriculture représente un rempart contre l’insécurité alimentaire et un moteur d’emplois ruraux.
Tirssam ne se repose pas sur ses lauriers : après les tracteurs, place aux camions en 2026, avec des ambitions d’export vers l’Afrique subsaharienne. En attendant, cette fin d’année 2025 pourrait bien marquer un tournant pour des milliers de fermiers, transformant des champs en usines vertes. Contactez-les sans tarder : le temps presse, et les stocks fondent comme neige au soleil saharien.