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Pr Brahim Mouhouche ;
« Chaque millimètre qui tombe du ciel, représente 10 m3 d’eau par hectare »
6 Mars 2024

De fortes précipitations sont enregistrées depuis quelques jour et sont encore attendues pour les jours à venir. Une situation « très bénéfique pour l’année agricole », affirme, ce mardi matin, le Pr Brahim Mouhouche, enseignant à l’École nationale supérieure agronomique et membre du Conseil national de la Recherche scientifique et des technologies.

Il indique que « chaque millimètre qui tombe du ciel, représente 10 m3 d’eau par hectare », rappelant que « dans certaines régions, il est tombé jusqu’à 110 millimètres. » « Ces dernières pluies sont extrêmement importantes pour l’économie nationale », estime le Pr Mouhouche, dans l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne. « La dernière dizaine de jours, Dieu merci, nous avons eu assez de pluie pour l’agriculture », constate l’expert, qui espère que la tendance se confirme les jours prochains : « Si les précipitations se poursuivent jusqu’à fin mars ou début avril, nous pourrons espérer sauver la saison agricole, y compris pour les céréales.»

« C’est de l’or qui est tombé du , chaque millimètre de pluie , représente 10 m3 d’eau par hectare », indique l’expert, rappelant que « dans certaines régions, il est tombé jusqu’à 110 millimètres. » Une situation inédite depuis des années constate le Pr Mouhouche : « cela fait au moins 15 ou 20 ans que nous n’avons pas vu ce genre de pluies. » « Ces pluies sont tombées à pic et sont bénéfiques pour tout type de culture, y compris pour le moral des agriculteurs », souligne encore l’agronome. « Les sols sont en train de récupérer leur réserve utile » « Plusieurs barrages ont commencé à déborder, notamment celui de Beni Haroune ( Ndlrà l’extrême nord de la wilaya de Mila) dont la capacité est de pratiquement 1 milliard de m3 d’eau et qui alimente 5 wilayate de l’est de l’Algérie », poursuit l’agronome, qui pense que cette situation est bénéfique pour les nappes phréatiques : « après plusieurs années de sécheresse, les sols sont en train de récupérer leur réserve utile et réalimenter les nappes phréatiques dont le niveau n’a fait que baisser.

Par : CHAHINE ASTOUATI

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