La fête de l’Aïd el Adha approche à grands pas. Lesfamilles se retrouvent encore une fois devant une situation à ne pas envier, vu la facture salée qui les attend, celle de faire face aux différentes dépenses qui n’en finissent pas.
Tous les ménages, notamment ceux à faibles revenus, redoutent ces périodes de fête. Certains ne savent plus où donner de la tête, laminés les dépenses successives du mois de Ramadhan, celle de l’Aïd el-Fitr, et en quelques jours seulement, celles de l’Aïd el Adha, sans parler de celles de la saison estivale et la rentrée scolaire juste après. Une vraie saignée en règle des petites bourses démunies ! Malgré tout, l’Aïd el Adha est sacré pour les Algériens et les préparatifs concernant cette fête sacrée ont déjà commencé pour certains, focalisant les discussions sur le prix du mouton. à quelques semaines du jour J et à l’instar des années précédentes, les prix du mouton ont connu une hausse considérable dans les marchés à bestiaux, et ce, malgré l’abondance des pluies enregistrée dans plusieurs régions du pays, ayant permis une régénération du couvert végétal. Des échos nous parviennent que beaucoup d’Algériens hésitent toujours et se donnent un temps de réflexion et préfèrent attendre pour se décider à acheter ou non leur mouton. D’autres ont décidé carrément de faire l’impasse sur cette fête, découragée par une flambée des prix qui rappelle une situation vécue les années précédentes. Rassurant, dans ce cadre comme ça été le cas lors du mois sacré, que les autorités concernées semblent prendre les choses en mains puisqu des mesures efficaces ont été prises pour arrêter cette anarchie et couper l’herbe sous les pieds des maîtres chanteurs. L’objectif est de permettre aux citoyens d’acheter