Pour la deuxième année, l’Algérie est sur la bonne voie. Le FMI a estimé dans sa dernière note de conjoncture que l’Algérie dispose d’une croissance de 3,8%. Une perspective appréciable pour cette année avec une amélioration du PIB avec 267 milliards de dollars.

Après les dernières consultations du FMI avec les autorités algériennes, l’institution de Bretton Woods a souligné dans un communiqué que « l’Algérie s’est engagée dans la voie de la réforme et sa viabilité budgétaire avec un engagement à saluer. » Le FMI a précisé que « la croissance réelle devrait rester forte en 2024 soutenue par d’importantes dépenses budgétaires. » Ainsi, c’est la deuxième année consécutive que l’Algérie enregistre des performances économiques en tablant sur une stratégie d’investissement à court et à moyen terme, aidé en cela par d’importants allégements à l’acte d’investir, la régulation du commerce extérieur et le non-recours à l’endettement extérieur.

Ces trois atouts plaident en plus sur une position au niveau africain, soit la troisième économie africaine après l’Egypte et l’Afrique du Sud. En termes de PIB, le constat plaide également vers une amélioration soutenue de 267 milliards de dollars et qui sera porté à près de 400 milliards de dollars en 2026 selon les prévisions des spécialistes. Un montant assez appréciable qui place l’Algérie comme acteur économique émergent aux yeux des experts du FMI. Pour évoquer les axes de la réforme monétaire que le pays avait mis en route il y a deux ans, c’est particulièrement la réévaluation dinar qui reste le chantier le plus important afin de se débarrasser des dévaluations précédentes.